Cette comédie de René de Obaldia est une parodie de western.
Tous les héros classiques de la bande dessinée se trouvent réunis dans la même pièce, livrés jusqu'à l'absurde à leur secret génie. Et même au-delà. On entend un Songe d'Athalie en alexandrins raciniens qui décrit l'incendie d'une ville au plus incroyable moment. Tout n'est que Peaux-Rouges, shérifs, femme forte et Respectueuse-au-grand-coeur. Sans oublier le médecin ivrogne. Tout ça d'une qualité parfaite.
Tout y est, et tout y est neuf et drôle, parce que René de Obaldia est un auteur qui sait donner un cœur neuf aux marionnettes sur lesquelles il met la main. La parodie s'y mêle de tendresse, sans quoi elle ne serait que lourde charge ; la tendresse n'exclut pas une certaine cruauté, sans quoi elle ne serait que gentillesse ; la cruauté est sans méchanceté, sans quoi elle serait là gênante.
Et surtout - surtout ! René de Obaldia possède ce don si rare du trait comique sans cesse renouvelé, dans le dialogue, dans l'image, dans le mouvement, qui fait que Du vent dans les branches de sassafras est, en chacun de ses instants, imprévisible. C'est une excellente plaisanterie.
Cette pièce a été reprise par la Scène Arthézienne en 2013.
Acteurs : Laurent Toral, Marie-Jeanne Boisot, Geneviève Garcia, Jean-Claude Lafitte, Henri Fourcade, Michel Rezzadore, Christiane Lacomme, Monique Garcia, Jean-Marc Garcia.
Mise en scène : Michel Lamarque.
Tous les héros classiques de la bande dessinée se trouvent réunis dans la même pièce, livrés jusqu'à l'absurde à leur secret génie. Et même au-delà. On entend un Songe d'Athalie en alexandrins raciniens qui décrit l'incendie d'une ville au plus incroyable moment. Tout n'est que Peaux-Rouges, shérifs, femme forte et Respectueuse-au-grand-coeur. Sans oublier le médecin ivrogne. Tout ça d'une qualité parfaite.
Tout y est, et tout y est neuf et drôle, parce que René de Obaldia est un auteur qui sait donner un cœur neuf aux marionnettes sur lesquelles il met la main. La parodie s'y mêle de tendresse, sans quoi elle ne serait que lourde charge ; la tendresse n'exclut pas une certaine cruauté, sans quoi elle ne serait que gentillesse ; la cruauté est sans méchanceté, sans quoi elle serait là gênante.
Et surtout - surtout ! René de Obaldia possède ce don si rare du trait comique sans cesse renouvelé, dans le dialogue, dans l'image, dans le mouvement, qui fait que Du vent dans les branches de sassafras est, en chacun de ses instants, imprévisible. C'est une excellente plaisanterie.
Cette pièce a été reprise par la Scène Arthézienne en 2013.
Acteurs : Laurent Toral, Marie-Jeanne Boisot, Geneviève Garcia, Jean-Claude Lafitte, Henri Fourcade, Michel Rezzadore, Christiane Lacomme, Monique Garcia, Jean-Marc Garcia.
Mise en scène : Michel Lamarque.