Biedermann et les incendiaires fut écrit au milieu des années 50 par Max Frisch, principalement connu pour son traitement des thèmes de l’identité et de la culpabilité. Prenant pour cible la bourgeoisie libérale, la pièce Biedermann et les incendiaires révèle, par le biais de la satire, comment le conformisme, les mécanismes de répression et le désir de compromis peuvent mener à l’anéantissement d’un individu et de toute une société. Le principal message de « cette pièce didactique sans doctrine », tel qu’indiqué dans le sous-titre, peut s’appliquer à de multiples facettes de la vie en société. Les diverses interprétations de Biedermann et les incendiaires vont de la parabole sur le troisième Reich en passant par une satire du déclin de la classe moyenne (prête à tous les compromis) ou une mise en garde face à la menace d’une guerre nucléaire.
En créant Biedermann et les incendiaires, Max Frisch invite à porter un regard neuf, drolatique et légèrement désabusé sur les dérèglements de nos sociétés occidentales où règne la surenchère sécuritaire.
Le choeur des pompiers :
Comme dans la tragédie antique, ce chœur représente la voix de la cité, dans laquelle les spectateurs peuvent se reconnaître. Mais le rôle de protecteur, de garant de la cité — habituellement assumé par le chœur antique — se trouve ici battu en brèche par des pompiers impuissants, qui ne peuvent que constater l’ampleur du désastre.
« Ce chœur, et son impuissance, m’a toujours fait penser aux braves pompiers qui eux aussi ne peuvent rien faire avant que l’incendie éclate et alors, dans la tragédie antique comme dans le monde d’aujourd’hui, il est déjà trop tard. » (Max Frisch)
Acteurs : Laurent Toral, Lydie Robillard, Hervé de Saint-Quentin, Patrick Riedel, Julie Garcès, Patrick Lafitte.
Le Chœur : Marie-France Toral, Michel Rezzadore, Bernard Daugenne, Jean-Claude Lafitte.
Accordéon : Céline Guillemin.
Création voix et chant : Vincent Ricci.
Mise en scène : Michel Lamarque.
En créant Biedermann et les incendiaires, Max Frisch invite à porter un regard neuf, drolatique et légèrement désabusé sur les dérèglements de nos sociétés occidentales où règne la surenchère sécuritaire.
Le choeur des pompiers :
Comme dans la tragédie antique, ce chœur représente la voix de la cité, dans laquelle les spectateurs peuvent se reconnaître. Mais le rôle de protecteur, de garant de la cité — habituellement assumé par le chœur antique — se trouve ici battu en brèche par des pompiers impuissants, qui ne peuvent que constater l’ampleur du désastre.
« Ce chœur, et son impuissance, m’a toujours fait penser aux braves pompiers qui eux aussi ne peuvent rien faire avant que l’incendie éclate et alors, dans la tragédie antique comme dans le monde d’aujourd’hui, il est déjà trop tard. » (Max Frisch)
Acteurs : Laurent Toral, Lydie Robillard, Hervé de Saint-Quentin, Patrick Riedel, Julie Garcès, Patrick Lafitte.
Le Chœur : Marie-France Toral, Michel Rezzadore, Bernard Daugenne, Jean-Claude Lafitte.
Accordéon : Céline Guillemin.
Création voix et chant : Vincent Ricci.
Mise en scène : Michel Lamarque.